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Affichage des articles du octobre, 2015

CARLA BLEY – "Night Glo" - (ECM/Watt 1985)

CARLA BLEY – "Night Glo" -  (ECM/Watt 1985) Tenter une approche de la carrière de la grande dame, aux vues de sa complexe et imposante discographie (et de toutes ses annexes qu’elles soient participations, production, ou encore échappée souvent belles des musicien(e)s avec lesquel(le)s elle a navigué) apparait comme une sorte d’Himalaya à gravir avec bien des sentiers, chemins retords, voies directes ou aventureuses... J’ai donc choisi la « facilité » en m’attachant à cet album paru en 1985, comme toujours chez Watt, le label associé d’ECM. En 85 je connaissais déjà de façon éparse l’œuvre de Carla Bley, mais je n’y avais attaché plus d’importance que cela. On parlait beaucoup d’un « Escalator over the hill », il m’avait jusqu’alors échappé. J’étais entré avec timidité dans « Social Studies », j’avais adoré « The Hapless Child », surtout pour Terje Rypdal et en particulier pour Robert Wyatt, tout cela faisait partie progressive de mes découvertes adolescentes ancré

ÉGAREMENTS SONIQUES

Égarements soniques... La sonorisation de concert : symbole du capitalisme galopant ou le grand mensonge musical de ces 60 dernières années* - Inoxydable Facebook, vous savez, c’est ce moyen de communiquer « entre amis », de se sentir moins seul devant son PC/Mac quand une « alerte » indique qu’un fil d’actualité vous informe de tout, ou de rien... Vous savez, c’est ce moyen de connaitre les humeurs, les affres, les joies, les déboires, les ennuis, les amours, les amitiés, les inimitiés... d’informer de ce que l’on fait en un petit message, pratique professionnellement, surement (et c’est vrai...)... de retrouver des potes de bahut perdus de vue(s) depuis... la nuit du Bac... Facebook, ce fourre-tout utile ou dispensable, sympathique ou usant, énervant ou souriant, recèle parfois, entre deux blaguounettes, traits d’humeur ou d’esprit, des surprises qui font réfléchir, interpeller, réagir... qui irritent énervent et font (me font) réagir. Voici cet été, au travers d’une

JOHN MC LAUGHLIN…

JOHN MC LAUGHLIN… Trouver le prochain sujet… Je fouille dans les étagères de CD, consulte l’intégralité de mes HD, prends au hasard quelques vieilles revues, relis quelques articles… Bof… En ce moment il est bien difficile de sortir le nez de l’actualité, qu’elle soit sociale, politique, climatique ou encore culturelle… pour autant, la musique reste mon métier et pour beaucoup, chemin d’évasion, alors, faut y'aller.... Là, au fin fond d’un énième étalage (revue Musiq) des 100, ou 200, voire 500 disques indispensables à toute discothèque (stock Ipod, ou playliste deezer/Itube ou encore simplement en carte SD mini au creux du téléphone…) – lettre S (Antoine y arrive en lecture de dico) – voilà Shakti… Anodin ou passionné, selon les goûts ou l’humeur du jour, la lecture de l’article, resituant l’entrée en lice du groupe préfigurant une forme de « worldmusic »  effectivement peu attendue en ces années où le jazz rock aura faibli et où il sera devenu fusion, me replonge dans